Contamination des eaux de surface

Les eaux de surface et les eaux souterraines sont essentielles pour le bon fonctionnement des systèmes vivants et constituent l’eau que nous consommons quotidiennement. Or, ces eaux sont vulnérables aux contaminants et peuvent vite se dégrader. Dans le bassin versant du Fleuve Saint-Jean, la qualité des cours d’eau est généralement bonne, mais dépendamment des pratiques et de l’aménagement du territoire, elle pourrait se dégrader. Les acteurs de l’eau doivent donc se mobiliser pour adopter de bonnes pratiques de gestion de l’eau, afin d’en préserver sa qualité.

Plusieurs indicateurs permettent de tenir un suivi régulier de l’état de la qualité des eaux de surface et souterraines du bassin versant du fleuve Saint-Jean :

  • Indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP)
  • Indice Diatomées de l’Est du Canada (IDEC)
  • Indice de santé des communautés de macroinvertébrés benthiques (Benthos)
  • Inventaires d’espèces de poissons sensibles à la pollution (pêche électrique)

Consultez la fiche diagnostique associée à cette problématique pour avoir un portrait détaillé de la qualité des eaux de surface et souterraines des différents plans d’eau principaux du bassin versant du fleuve Saint-Jean.

Fiche diagnostique

Mauvaise qualité de l’eau

Les principales conséquences associées à cette problématique sont :

  • Déséquilibre des écosystèmes aquatiques
  • Réduction de la diversité biologique pouvant mener jusqu’à l’extinction de certaines espèces menacées
  • Contamination des sources d’eau potable pouvant occasionner des problèmes de santé plus ou moins graves, une altération de l’odeur, du goût ou de la couleur de l’eau, des problèmes socio-économiques (récréotourisme) ou environnementaux

Les problèmes de qualité de l’eau sont principalement causés par :

  • Ouvrages municipaux (assainissement des eaux usées et distribution d’eau potable)
  • Rejets industriels (même si les limites provinciales sont respectées)
  • Terrains contaminés (dépendamment du type de contaminant)
  • Agriculture (fertilisants, mise à nue des sols causant érosion et ruissellement, bandes riveraines dévégétalisées, etc.)
  • Installations sceptiques et puits individuels (anciens, inefficaces ou non conformes)
  • Mauvaises pratiques individuelles en milieu urbanisé (mauvaise utilisation d’engrais ou pesticides, bandes riveraines dévégétalisées, imperméabilité des sols, mauvais stockage ou surutilisation de produits toxiques, etc.)
  • Travaux de voirie (surutilisation ou mauvais entreposage des sels de voirie)

Il est possible d’atténuer les risques associés à l’ensemble de ces pratiques à travers des initiatives plus écoresponsables. C’est d’ailleurs ce à quoi travaille l’OBVFSJ en participant à plusieurs projets en lien avec la qualité de l’eau :